dimanche 22 décembre 2013

Vacances de fin d'année

La KAME HOUSE fermera ses portes pendant les vacances de fin de d'année.
On vous souhaites de passer de très bonnes fêtes tous en évitant les excès !
Reprise des cours le mercredi 08 janvier à 20h00 !

Un petit cadeau pour vous faire patienter,  un très bon documentaire sur l'esprit JJB : "ARTE SUAVE", à voir ou à revoir sans modération !






lundi 28 octobre 2013

Comment de défendre face à une invasion de zombies ?

Quelles sont les techniques à utiliser face à une attaque de zombie ? Stephan Kesting nous apporte en vidéo sa vision des choses...

samedi 31 août 2013

Marcelo Garcia Seminar In Japan

 

 Pour ce remettre dans le bain après s'être bien reposé tout l'été, je vous propose une vidéo d'un des plus grands champions (voir peut être le plus grand) de Jiu Jistu Brésilien : Mr Marcello Garcia !


Enjoy !
 


lundi 26 août 2013

Reprise des cours le mercredi 04 septembre !

La KAME HOUSE ré-ouvre ses portes le mercredi 04 septembre.
L'horaire et le lieu n'ont pas changé  à savoir 20h au Gymnase Titou Vallaeys (en face du collège), salle du haut.

 


jeudi 4 juillet 2013

Compte rendu du stage d'Ismael PADAVIA du 16 juin 2013



 Je voudrais tout d'abord remercier José Luis ZATAR professeur au dojo de Pessac Madran et représentant de Fabricio WERDUM en France ainsi qu’Ismaël PADAVIA de permettre à notre association, un peu isolé en pays blayais, de continuer à progresser.
 Nous avons donc commencé par un échauffement léger et rapide avant de débuter le stage qui était en deux parties, la première sur des techniques de self défense et la seconde sur des techniques plus sportives.

 Les techniques de self défense en Jiu Jitsu Brésilien sont à l'origine de cet art martial.
La finalité du  Jiu Jitsu Brésilien est de permettre à quiconque de pouvoir répondre à une agression de façon simple et efficace.
 Or ces techniques sont de moins en moins enseignées au profit des techniques dîtes sportives.
 Le problème est que le Jiu Jitsu Brésilien n'est pas un sport de combat mais bien un art martial à part entière !

Un art martial est un style ou une école dont l’enseignement porte principalement sur des techniques de combat, à mains nues ou avec arme. Historiquement, cet apprentissage intègre une dimension spirituelle et morale visant à la maîtrise de soi (essentielle, tant pour renoncer au combat évitable que pour y faire face de manière efficace, s’il ne l’est pas), et s’enrichit de multiples connaissances (culturelles, philosophiques, médicales…). Ainsi, les arts martiaux visent au développement global de l’individu : externe (force, souplesse), interne (énergie, santé), intellectuel et moral.

Le sport est un ensemble d'exercices, le plus souvent des exercices physiques, se pratiquant sous forme de jeux individuels ou collectifs pouvant donner lieu à des compétitions.

Donc même si l'aspect compétition est de plus en plus développé et mis en avant, le JJB doit rester un art martial !

Ce que j'aime dans le Jiu Jitsu d’Ismaël c'est qu'il est simple, efficace et applicable dans toutes les situations que ce soit en kimono, grappling, MMA ou self défense.

Nous avons donc commencer par un premier exercice qui consistait à maintenir à distance un adversaire lorsque l'on est au sol et que celui ci est debout devant vous.

Il nous a ensuite montré comment bloquer les éventuels frappes, renverser l'agresseur et le contrôler.
      

Nous avons poursuivi en prenant cette fois ci l'agresseur dans notre garde.
Le travail proposé est un classique de la conception de la self défense en Jiu Jitsu Brésilien à savoir on casse la distance entre nous et l’agresseur, on se colle à lui pour éviter les frappes et lorsque l'on est en sécurité, on peu commencer à travailler pour finaliser l'adversaire.
L'exercice consistait donc à d'abord éviter les frappes, puis de casser la distance avec l'adversaire et de le contrôler en restant collé à lui pour éviter qu'il ne nous frappe ou qu'il puisse se liberer et devenir à nouveau dangereu.
Une fois qu'il fut en hors état de nous nuire, Ismael nous a montré comment le renverser et ainsi pouvoir passer en position montée sur lui.
  
  
La seconde partie du stage était dédiée à la demi garde en position inférieure.
Première chose se dégager de la pression que l'adversaire vous met avec son épaule sur votre mâchoire car en se faisant il vous contrôle la tête ce qui implique qu'il vous contrôle votre colonne vertébrale et vous limite ainsi considérablement dans votre mobilité.
Un fois votre tête de libérée, mettez vous sur le coté de façon à être face à adversaire.
Il ne faut jamais rester sur le dos, toujours chercher à se mettre sur une épaule.
A partir de là, Ismael nous à montré une prise de dos et différents renversements en fonction de la réaction de l'adversaire.
     
               
Avant de procédé au salut final, Ismael a gradé les membres de la KAME HOUSE avec notamment la remise d'une ceinture violette en accord avec José Luis ZATAR !
Je tiens donc à féliciter tous les membres de l'association car c'est ensemble que nous progressons et je remercie encore une fois Ismael pour sa disponibilité, sa patience et d'accepté de venir se perdre sur l'ile de la KAME HOUSE, bien que je le soupçonne de venir seulement dans le but de pouvoir profiter du gouter servi après le stage !  
       


jeudi 20 juin 2013

Comment sait on que l'on est devenu addict au JJB ?

C'est lorsque tout est prétexte à faire du JJB et pour être honnête je dois bien avouer que je me suis retrouvé dans la plupart des vidéos, oui comme dans la première vidéo ou il m'arrive de tenter de placer des techniques sur ma femme ou des proches, pour la seconde je ne dors pas encore en kimono par contre dans le lit je ponte, je fais des langoustes et autres mouvements pour changer de position ou pour me lever et enfin concernant la dernière vidéo, j'ai déjà placé des soumissions à mes chats !

  

    

   
TRAIN HARD, HAVE FUN, LOVE BJJ !



dimanche 9 juin 2013

Les finales des World Jiu Jitsu Championship 2013

Du 30 mai au 02 juin a eu lieu les World Jiu-Jitsu Championship 2013 à Long Beach en California.
  

Retrouvez ci dessous les résultats des finales des ceintures noires des differentes catégories ainsi que quelques vidéos (les vainqueurs sont en gras) :

résultats hommes :

Rooster (-57,50 Kg)
Caio Terra  vs Bruno Malfacine
 

Light Feather (- 64 kg)
Ary Farias vs Gabriel Afonso dos santos

Feather (- 70 kg)
Rafael Mendes vs Augusto lopes mendes

Light (- 76 kg)
Michael Langhi vs Leandro Lo
 

Middle (- 82,30 kg)
Claudio Calasans vs Otavio Sousa
 

Medium Heavy (- 88,30 kg)
Braulio Estima vs Romulo Barral


Heavy (- 94,30 kg)
Rodolfo Vieira vs Lucas Leite 

Super Heavy (- 100,50 kg)
Bernardo Faria vs Joao Gabriel de Oliveira 


Ultra Heavy (+ 100,50 kg)
Marcus Bucchecha vs Rodrigo Cavaca 





Open Class (Toutes Catégories)
Rodolfo Vieira vs Marcus Bucchecha

résultats femmes : 

Light Feather
Gezary Matuda Kubis Bandeira vs  Nyjah Easton

Feather
Marina Soares de Araujo Ribeiro vs Luiza Monteiro Moura da Costa


Light
Beatriz de Oliveira Mesquita vs  Fabiana Alves Borges

Middle
Luanna Alzuguir Marton Moraes vs Vanessa Oliveira do Nascimento

Medium Heavy
Michelle Zonato Nicolini vs Fernanda Mazzelli Almeida Maio

Heavy  
Andresa Correa vs Gabrielle Lemos Garcia

Open Class (Toutes Catégories)
Gabrielle Lemos Garcia vs Beatriz de Oliveira Mesquita

Vous pouvez voir de très belles photos en cliquant sur le lien ci dessous :

Mundial 2013 finais faixas pretas






jeudi 6 juin 2013

Ismael PADAVIA, le retour !

Isamel sera de retour sur les tatamis de la KAME HOUSE pour un stage de Jiu Jitsu Brésilien le dimanche 16 juin de 16h à 18h, tarif 10 euros ! Oss !

mardi 7 mai 2013

Reportage sur Kyra Gracie et en français !

Kyra Gracie est l'une des femmes les plus titrées en JJB et en Grappling :
  • 4x World BJJ Champion (2004, 2006, 2008, 2010)
  • 5x Pan American BJJ Games Champion (2001, 2002, 2003, 2005, 2007)
  • 5x Brazilian BJJ Champion (1998, 1999, 2000, 2001, 2004)
  • 5x New York State BJJ Champion (1998, 1999, 2000, 2001, 2002)
  • 3x ADCC (Abu Dhabi Combat Club) Submission Wrestling World Champion (2005, 2007, 2011)
  • 1x Asiatic BJJ Champion (2006)
Elle est fait partie de la quatrième génération de la famille Gracie et elle est la petite fille de Carlos_Gracie.
Dans ce  reportage réalisé par LF PROD vous découvrirez son quotidien, son entrainement mais aussi son implication au cœur des favelas pour aider les plus jeunes à s'en sortir grâce au sport. Vous la verrez aussi s'entrainer avec Claudio Coelho à l'académie "Nobre Arte" afin de parfaire sa boxe dans l'optique de se préparer pour son prochain défi, le MMA.

KYRA GRACIE from LF PROD on Vimeo.

lundi 6 mai 2013

Cora Arriya Sek "Triangle Queen", 10 ans, le cauchemar des garçons !

Elle a 10 ans et son parcours est déjà impressionnant :
- Participation à 3 championnats
- 14 combats, 9 victoires dont 8 par soumissions
- 2 médailles d'or, 3 d'argent et 1 en bronze


Par manque d'adversaires féminins, Cora combat avec les garçons de son âge voire parfois un peu plus âgé.
Que ce soit en "GI" ou "NO GI", elle rivalise avec eux et compense la différence de force physique en utilisant sa souplesse.
Elle est devenue une experte de la "Rubber Guard" !
Une future grande championne !


 

Oss !

dimanche 5 mai 2013

4 conseils pour passer n'importe quelle garde !

Passer la garde est une des choses les plus difficiles à faire en JJB.
Stephan Kesting nous propose dans sa vidéo 4 conseils pour passer la garde et ses conseils s'appliquent pour toutes les sortes de gardes !

je les résumerais de la façon suivante :

1. Avant d'ouvrir la garde, veillez à avoir une bonne posture, c'est à dire être stable et de ne pas laisser au partenaire un point de contrôle sur vous qui pourrait réduire votre mobilité, vous déstabiliser ou vous mettre en danger. Vous devrez donc d'abord lutter pour avoir une bonne posture, c'est ce que Stephan Kesting appel le "Gripfight", en ne vous laissant pas contrôler les bras ou la tête et en ne laissant pas de main à l’intérieur de votre col de kimono.
C'est qu'une fois que vous avez une bonne posture que vous pouvez chercher à ouvrir la garde.

2. Le second conseil et de connaître au moins deux façon différentes d'ouvrir une garde et de la passer.
Même si vous êtes très fort sur votre ouverture de garde il n'est pas certain que celle ci marche sur tout les types d’adversaires et lorsque votre technique échoue, plutôt que de vous obstiner et il est important de pouvoir proposer autre chose.
Par exemple, vous n'arrivez pas à ouvrir une garde en étant sur les genoux alors levez vous, ou vous cherchez à passer la garde sur la droite et l'adversaire vous  bloque, plutôt que de chercher obstinément à passer, changez de coté et surprenez le en passant à gauche.

3. Le troisième conseil est d'être soit rapide dans vos mouvements soit lourd pour mettre la pression.
En fonction des situations vous devez être rapide dans vos mouvements pour surprendre l’adversaire et être lourd c'est à dire lui mettre la pression en plaçant votre poids de corps.

4. Le quatrième et dernier conseil  et de penser à stabiliser le passage de garde c'est à dire qu'une fois que vous avez passé la garde, contrôlez l'adversaire pour éviter qu'il ne s'échappe ou qu'il vous reprenne aussitôt dans sa garde.




  






samedi 4 mai 2013

Helvecio Penna, malgrès ses 52 ans, il continue à participer aux compétitions en division Adult !



Helvecio Penna Neto est né le 1961 à Brésil.

Il commence le judo à l'age de 5, discipline dans laquelle il remporte  plusieurs championnats.

C'est à l'âge de 31 ans qu'il découvre le JJB. Il l'utilise d'abord comme un moyen d'obtenir un avantage envers ces partenaires Judokas en affinant son jeu au sol et finalement, il tombe amoureux du JJB et obtient à 42 ans sa ceinture noire des mains de Mestre Ricardo de la Riva.

Il participe alors à de nombreuses compétions en "Master" (30 à 35 ans)  et "Sénior" (plus de 36 ans) qu'il remporte et combat même en "Adult" (- de 30 ans) rivalisant ainsi avec certaines des meilleures ceintures noires dans le monde.

En 2010, à l'âge de 49 ans, il remporte en catégorie d'âge "Adulte" le " Rio de Janeiro State Trials ".

Il participe régulièrement à différentes compétions que ce soit en "Sénior" ou en "Adult".



Palmares Judo :

- Champion of "Copa Rio Internacional" - Black Belt - 1993.
- Six times Rio de Janeiro State champion - Black Belt - Senior.
- Second place in the "World Judo Masters 2007" - Middle and Open Class.
- The second place by team in "Torneio Benemérito do Rio de Janeiro 2007" - Undefeated - Senior.
- Two times champion of the "Black Belt Budokan Senior Association of Judo".
- Five times champion by teams of the "Black Belt Budokan Senior Association of Judo".



Palmares JJB :

- Seven times champion of "International Masters & Seniors" - Weight and Open Class - Black Belt - 2004/2005/2006/2007/2008/2010/2011.
- Third place at the European Championship - Adult - 2009/2010/2011
- Rio de Janeiro State Champion - Black Belt - Adult - 2010.
- Third place at the "World Black Belt 2007" - Heavy Adult.
- Champion in "America Golden Cup 2005" - Black Belt - Adult.
- Two times champion in "Liga do Estado do Rio de Janeiro de Jiu-Jitsu" - Black Belt - Adult - 2005/2006.



Il participe également à un programme d'aide social en enseignant gratuitement le judo aux enfants des favelas de Rio de Janeiro.
Le magazine JITS lui a consacré un petit documentaire


Un exemple pour nous tous !


Oss !

samedi 27 avril 2013

Une femme échappe à un viol en plaçant un triangle !

Une femme de l'US Navy effectuait un arrêt shopping à Dubaï tandis que son navire était amarré au Port Khaled à Sharjah.
Pour retourner sur son navire, au lieu de monter dans un taxi, elle décide de prendre un bus. Or le chauffeur s'écarte de la route principale et se gare dans une zone déserte.
Le chauffeur rejoint la passagère et tente de l'embrasser. Alors qu'elle le repousse, il sort un couteau et menace de la tuer si elle continue à se débattre.
La passagère par peur du couteau coopère mais lorsque l'agresseur tente à nouveau de toucher sa poitrine, elle en profite pour désarmer le chauffeur et lui placer un étranglement en triangle.
Une fois l'agresseur inconscient, la passagère quitte le bus et retourne sur son navire ou elle signale l'incident à son supérieur.
 

Source:
http://www.thenational.ae/news/uae-news/courts/off-duty-us-navy-sailor-thwarts-dubai-rape-attempt-with-leg-stranglehold

http://gulfnews.com/about-gulf-news/al-nisr-portfolio/xpress/female-us-navy-sailor-escapes-rape-1.1175039





















Comment plier un kimono de JJB en 3 minutes !

Plutôt que de mettre votre kimono en boule, pourquoi ne pas plutôt le plier de façon à ce qu'il ne prenne moins de place et ressemble à la photo ci dessous :
Le kimono de JJB est plié

On peut même y rajouter la ceinture
Double noeud autour d'un kimono plié prêt à être rangé dans son sac
et ainsi pouvoir se passer de sac de sport pour transporter son kimono !

C'est rapide, jolie (votre kimono à quand plus de gueule plié comme ça que n'importe comment dans votre sac) et en plus on ne se retrouve plus avec un sac de sport plein à craquer.

toutes les explications sur le lien ci dessous !
http://www.espritjjb.com/comment-plier-un-kimono-de-jjb

samedi 20 avril 2013

-ZOCA: La vie et le jiu-jitsu dans les deux Brésil.

Image IPB

Je fus dans un premier temps méfiant quand le type au teint clair qui tournait autour de ma table du Beachside Café sur l'Avenue Atlantica me dit "good morning" en anglais. J'avais déjà un kimono Krugans et un Machado et je n'avais besoin de ne rien acheter d'autre, particulièrement rien qui pouvait être trouvé dans un magasin approvisionnant les "gringos" (touristes). Mais vu qu'il était là, je décidais de voir ce qu'il avait à m'offrir. Contrairement aux Thais et aux Coréens, les Brésiliens ont tendance à être assez cools et compréhensifs si ils se rendent compte si que ce qu'ils ont à vous vendre ne vous intéresse pas. Ils se rendent également très bien compte des problèmes que connaît le Brésil et ne voient pas la raison de nier l'évidence face aux visiteurs étrangers.

Je demandai donc à Alexandre car c'était son nom, s'il avait entendu parler de la famille Gracie. "Mais bien sur, man" ; me dit-il. Au Brésil on a pas beaucoup de "winners" ; donc à partir du moment ou quelqu'un gagne au Japon, tout le monde le connaît ici. En fait me dit-il : "Le type avec qui je travaille au magasin pratique le jiu-jitsu, il est ceinture noire et connaît Rickson Gracie personnellement". Si cela me paru douteux au premier abord, Je me dis qu' a Rio, c'était bien possible.


Zoca

C'était Zoca. Il était allé à l'Anglo-American High School à Botafogo avec Rickson.

Zoca connaît Rickson. Pourquoi pas ? Rio est une petite ville et dans le mileu du jiu-jitsu tout le monde connaît tout le monde, même si parfois on ignore le nom réel des gens. Par exemple le nom réel de Zoca est Mario, mais Rickson ne le sait pas.

Comme Rickson, Zoca avait appri le judo chez George Mehdi à Ipanema aux début des années 80. Ils voulaient tous apprendre le judo afin de pouvoir participer au compétitions de judo, me dit Zoca. Les mecs du jiu-jitsu voulaient quelque chose de plus stimulant que répéter des techniques de défenses contre des attaques qui ne se produiraient probablement jamais. Bien que tourner ai toujours été un élément de l'entraînement du jiu-jitsu, tout ceux avec qui j'ai discuté s'en rappellent (bien que je ne l'ai pas spécifiquement demandé à Alvaro Barreto, qui est dans le milieu depuis 40 ans, ou à Mehdi qui s'était entraîner à l'académie d' Helio et de Carlos sur Rio Branco de 1949 à 1952) il est clair qu'a cette l'époque le jiu-jitsu était loin d'être le sport organisé tel que nous le connaissons aujourd'hui.
Zoca était du même avis que les autres à propos de Mehdi: C'était quelqu'un de très fort, craint par tous, et comme cela me l'avait déjà été répété plusieurs fois c'était une véritable encyclopédie humaine de techniques de soumission (Mehdi m'avait dit qu'il avait appris ses techniques au Japon pendant les années 50). Est il possible que plusieurs, probablement même la plupart des techniques de jiu-jitsu employées par les Gracie et leurs étudiants aient été introduites par les types qui les ont apprises de Mehdi ? Demandais-je à Zoca. "Très possible" ; me dit il.

Zoca est d'accord avec beaucoup d'autres qui n'enseignent pas le jiu-jitsu professionnellement que le boom a été une bénédiction mitigée. Des mecs apprennent quelques techniques, pensent tout à coup qu'ils sont les rois de la plage, commencent à enseigner aux enfants dans les banlieues, se bagarrent dans la rue. Ce n'est pas bon "Bien sûr, tout le monde veut se tester, voir si il est capable de placer les techniques qu'il connait, mais il faut le faire dans le dojo avec un adversaire qui est prêt et disposé à faire de même. Attaquer un mec naïf dans la rue ne prouve rien".

Il ne visait personne en particulier, mais le nom de certains combattants de Carlson sortait de temps à autres. "Bien sûr, Fernando Pinduka était un "heroi" sur le "ringue", mais il avait un caractères spécial". Pourquoi ? Il avait tendance à aimer rosser les gens. Le succès des combattants du jiu-jitsu dans le Vale Tudo a rendu le jiu-jitsu populaire, mais ce n'est pas très bon que les jeunes essayent d'imiter ces gars là. Le Brésil a déjà assez de problèmes comme ca... dit-il.


Zoca avait obtenu un MBA (Master of Business Administration) à New York et y avait travaillé pour Merrill-Lynch avant de retourner à Rio. Il parlait couramment l'anglais et avait beaucoup à dire sur l'économie du Brésil et les ses problèmes sociaux.


Les pauvres

Le principal problème est qu'il y a trop de pauvres. Ces gens sont pauvres du fait de l'époque et l'endroit où ils sont nés, et ça n'aide pas les choses que les politiciens et autres gens riches et corrompus essayent de leur soutirer le peu qu'ils possèdent. Quand de l'argent est alloué pour quelque chose comme un projet d'irrigation dans le nordeste, les pauvres n'en bénéficient pas, car les riches propriétaires fonciers siphonnent les fonds, au sens figuré, et parfois l'eau aussi, littéralement. Qu'est-ce qui pourrait les arrêter? A partir du moment ou vous avez de l'argent au Brésil, vous pouvez tout vous permettre, y compris le meurtre. Le tribunal via votre avocat mettra le dossier "en attente" dans un tiroir jusqu'à ce que toute personne qui s'en soucie abandonne, oublie ou disparaisse... Ou alors vous pouvez payer la police, en premier lieu. En fait, vous pouvez même les engager pour faire le coup pour vous. "Cela vous parait cynique" me dit il, "Mais c'est vrai".

Parfois, la police anticipe plutôt que de réagir aux tendances criminelles en tuant tout simplement des gens, des enfants des rues en général, qui pensent ils peut-être un jour seront un problème. Bien sûr, ils ont raison. Ces enfants seront probablement un problème. Sinon, comment vivront-ils? [Tobias Hecht fait valoir que la police ne tue plus les enfants des rues. Les enfants des rues se font toujours tuer en nombre extraordinairement élevé, mais ils sont habituellement tués par d'autres enfants des rues, parfois avec un peu l'aide indirecte de la police]. La police fait également régulièrement des descentes dans les favelas à la recherche des barons de la drogue. Invariablement, le lendemain les journaux publient des photos de cadavres jonchant le sol et recouverts d'une couverture. Les trafiquants de drogue sont généralement assez chanceux, assez intelligents, ou assez bien informés pour ne pas être parmi eux. La police voit les choses différemment. Ceux qui ont été tués avaient sans doute déjà commis un crime dans le passé, et si ils n'en avaient pas encore commis, ils en commettraient certainement un dans l'avenir...

En fait selon les personnes qui y sont allées, la plupart des favelas sont en fait des endroits assez sûr, sauf lorsque la police débarque...


Image IPB


Les gens pauvres n'ont pas grand chose, mais ils ne semblent pas malheureux, dis-je. En moyenne l'habitant des favelas de Rio de Janeiro de la Zone Sud a une qualité de vie meilleure que la moyenne des gens de la classe moyenne à Tokyo, à bien des égards, il me semble. Je vois plus de gens à l'aspect misérable en un jour au Japon que j'en ai vu en 32 semaines au Brésil. "Peut-être dans la zone Sud", me dit Zoca, mais pas dans la plupart du reste du Brésil, Les pauvres gens vivent entassés dans des baraques fragiles et s'entassent dans les favelas, car cela ne coûte pas cher de vivre dans une favela. Ils ne peuvent pas se permettre mieux parce qu'ils n'ont pas d'argent, vu qu'ils ne peuvent obtenir de bons emplois bien rémunérés parce qu'ils n'ont pas assez d'éducation et ils ne peuvent pas obtenir assez d'éducation parce que leurs écoles sont "de la merde." Zoca et Alexandre, qui s'était joint à la discussion, estiment que les enseignants des écoles publiques gagnent entre 300-500 reais par mois, tandis que les enseignants des écoles privées, comme ceux qui ont enseignés à Zoca et Rickson à l'école anglo-américaine, s'assurent entre 1800-2000 reais. "Vous pensez qu'un bon professeur va enseigner dans une école de favela si il peut enseigner dans une école privée?" Demande rhétoriquement Zoca. Il dessine un schema et le commente, «Le Brésil est deux pays. L'un est petit riche et blanc et l'autre est grand pauvre et noir." Zoca n'était pas la première personne à faire cette observation, et il ne sera certainement pas la dernière. La majorité pauvre du Brésil ne sera plus pauvre, selon certains analystes, lorsque les gens riches du Brésil renonceront volontairement à leur monopole sur les richesses de la nation. Ce ne serait pas facile à faire, même s'ils voulaient le faire. Selon d'autres, si cet événement improbable avait lieu un jour, il aurait tout simplement pour conséquence de rendre tous les Brésiliens pauvres, et les pauvres, paradoxalement, encore plus pauvres qu'ils ne le sont aujourd'hui, et probablement plus malheureux.


Sombre vision

Comme la plupart des autres Brésiliens, Zoca semblait presque prendre plaisir à peindre un tableau sombre du paysage socio-économique Brésilien. Il semblait assez crédible, mais une personne riche peut elle vraiment savoir ce qu'est la vie d'une personne pauvre? Peut-être, si elle même autrefois a été pauvre aussi, comme dit Zoca, devenir riche est un fantasme plus qu'une possibilité. De jeunes hommes pensent qu'ils peuvent y arriver en devenant un héro du "futebol", sans se rendre compte que les quelques personnes qui jouent au ballon assez bien pour mériter une place dans une équipe gagnent en tant que joueur moyen de futebol moins de 1.000 reais par mois. Ce n'est pas mal, mais ce n'est pas beaucoup non plus, et la carrière des joueurs de football est brève. Les meilleurs emplois disponibles pour la plupart des jeunes hommes de race noire sont: le vole de voiture, la vente de drogue et l'enlèvement et la séquestration de gens riches. "Il faut réelle capacité d'organisation pour réussir avec succès un "sequestrão", déclare Zoca. Le pire c'est que certains de ces gars-là pourraient réussir de bonnes choses dans le monde du business "légal" si ont leur donnait leur chance.

On dit souvant que le Brésil est une démocratie raciale. Et comme beaucoup d'autres choses qui sont souvent dites au Brésil, personne ne le prend très au sérieux. La seule chose qu'on peut dire au sujet de problèmes raciaux au Brésil est qu'ils sont différents de ceux de l'Amérique, surtout parce que le Brésil et son histoire sont différentes de l'Amérique et de son histoire. Les Brésiliens ont tendance à considérer la race (Raça) comme une question de couleur, et les variations subtiles dans les tons de couleur, plutôt que l'appartenance ethnique ou à l'héritage génétique. (Ils prêtent également attention à la frisure des cheveux et l'épaisseur des lèvres). En théorie, cela fait une différence. Dans la pratique, la différence est faible. En Amérique, les "noirs" en tant que groupe ont moins que les "blancs". Au Brésil, les gens les plus sombre en tant que groupe ont moins que les plus clairs.

Image IPB

Une famille sans toit

Une famille de Brésiliens sans-abri, récemment arrivé de Bahia, avait décidé de camper sous ma fenêtre au deuxième étage au n° 23 Rua Raul Pompeia. Ils étaient là tous les soirs pendant deux semaines. Je leur donnais quelques reais quand je rentrais le soir, des chemises de rechange lors nuits fraîches et du pain, des fruits ou de l'eau quand je pouvais. J'avais amené quatre coûteux harmonicas diatoniques du Japon pour offrir en cadeau. Le Bluesman American Junior Wells à évité la vie statistiquement typique d'un jeune homme dans les centres urbains de l'Amérique en ayant reçu un harmonica en cadeau d'un juge bienveillant (Junior avait été attrapé en train de voler car il n'avait pas assez d'argent pour en acheter un.) J'imaginais déjà mon voisins sans-abri du dessous former un groupe et gagner un revenu honnête en jouant des mélodies de samba sur une plage ou au coin d'une rue. Ils étaient fascinés par le son de l'harmonica quand j'ai joué quelques riffs de Little Walter comme "Juke" et "Off the Wall". Je leur ai donné les quatre harmonicas. Ils se les disputèrent entre eux et passèrent ensuite une dizaine de minutes à souffler dedans puis subitement perdirent tout intérêt pour l'instrument (comme la plupart des peuples du monde entier qui tentent d'apprendre à jouer d'un instrument de musique).

Finalement, ils ont commencé à se sentir trop à l'aise, en restant éveillés très tard et se chamaillant sur une chose ou une autre. D'autres sans-abri venaient leur rendre visite, certains avec des bouteilles de cachaça, et de temps en temps un ou deux des plus aisés enfants du voisinage local aussi, eux semblaient par contre préférer les chiffons imbibés de diluant à peinture. Une nuit, quelqu'un versa un seau d'eau sur eux de l'un des appartements au-dessus du mien. Le lendemain, ils déménagèrent quelques pâtés de maisons plus loin, vers Ipanema, en face du supermarché Zona Sul.

Les résidents ne veulent pas être trop incommodés, mais ils ne sont pas insensible et offrent parfois des boîtes pleines de vêtements ou de nourriture aux sans-abri. (Généralement il prennent leur voiture et vont distribuer dans d'autres quartiers que le leur, sans doute pour éviter de fournir une incitation pour les sans-abri en place de rester, et à de nouveaux sans-abri de venir s'installer dans leurs quartiers.) Peut-être veulent ils juste se débarasser de choses dont ils ont plus besoin, mais quand même, ça aide. Les Brésiliens sont réalistes. Ils ne croient pas que n'importe qui peut réussir ce qu'il veut dans la vie, uniquement grace a sa volonté et la force de son esprit. Certaines choses ne sont pas sous contrôle humain. Les pauvres sont pauvres à cause de qui étaient leurs parents, ce qui a été déterminé par Dieu, non pas par quoi que ce soit qu'ils aient eux-mêmes fait, pas fait, auraient pu faire, ou pourraient faire. Les choses sont comme ca. Les pauvres ne sont pas pauvres parce qu'ils ont des défauts de caractère (tels que la paresse ou l'incapacité à obtenir un diplome) ou parce qu'ils ont fait quelque chose de mal dans une vie antérieure. Ils ne méritent pas d'être pauvre. Ils le sont tout simplement.



La réponse

Zoca pensait avoir la réponse: "Plus d'éducation." Bien sûr, cela exige de meilleures installations et des enseignants, ce qui coûte de l'argent. Et d'où viendra l'argent? Les pauvres n'en ont pas, évidemment. La réponse est évidente. Étant donné que les pauvres ne peuvent pas payer, les gens riches n'ont qu'a le faire. Puisque le problème et la solution sont si évidents, pourquoi la solution n'a-t-elle pas été mise en œuvre, et le problème ainsi résolu? Parce que, m'explique Zoca, bien que les Brésiliens riches paient de lourds impôts, mais l'argent va à d'autres Brésiliens riches, ou même revient dans leurs propres poches sous forme de subventions et de loyers. Très peu de cet argent aide les 87 à 90% des 164 millions de Brésiliens qui ont besoin de l'aide. Je me doutais que la fraude fiscale et la corruption politique ne font pas beaucoup pour aider les pauvres du Brésil. Mais je me demandais si dépenser beaucoup d'argent pour l'éducation permettrait de faire mieux que de produire un grand nombre de bien-instruits chômeurs, qui peut-être eux ne se satisferaient pas de la plage, du carnaval, de la samba, du beau temps et des belles vues de la ville.

Zoca s'entraîne encore, mais ne fais plus de compétition. "La compétition c'est bien, mais ce n'est pas tout. Tout le monde ne ressent pas le besoin de participer." Un moment, il m'invita à m'entraîner. A ce moment nous n'étions pas n'importe où, mais justement à coté d'une académie, cela traduisit bien une certaine façon de penser. Les gars du jiu-jitsu supposent que si vous êtes intéressé par le jiu-jitsu, vous souhaitez forcement tourner. Pour eux, le jiu-jitsu sans tourner n'est pas le jiu-jitsu. Et c'est précisément pour cette raison, comme quelqu'un l'a déjà dit, le jiu-jitsu règne encore.